domingo, 29 de agosto de 2010

POEMAS FRANCESES DE YVES BONNEFOY

L'adieu


Nous sommes revenus à notre origine.
Ce fut le lieu de l'évidence, mais déchirée.
Les fenêtres mêlaient trop de lumières,
Les escaliers gravissaient trop d'étoiles
Qui sont des arches qui s'effondrent, des gravats,
Le feu semblait brûler dans un autre monde.

Et maintenant des oiseaux volent de chambre en chambre,
Les volets sont tombés, le lit est couvert de pierres,
L'âtre plein de débris du ciel qui vont s'éteindre.
Là nous parlions, le soir, presque à voix basse
A cause des rumeurs des voûtes, là pourtant
Nous formions nos projets : mais une barque,
Chargée de pierres rouges, s'éloignait
Irrésistiblement d'une rive, et l'oubli
Posait déjà sa cendre sur les rêves
Que nous recommencions sans fin, peuplant d'images
Le feu qui a brûlé jusqu'au dernier jour.

Est-il vrai, mon amie,
Qu'il n'y a qu'un seul mot pour désigner
Dans la langue qu'on nomme la poésie
Le soleil du matin et celui du soir,
Un seul le cri de joie et le cri d'angoisse,
Un seul l'amont désert et les coups de haches,
Un seul le lit défait et le ciel d'orage,
Un seul l'enfant qui naît et le dieu mort ?

Oui, je le crois, je veux le croire, mais quelles sont
Ces ombres qui emportent le miroir ?
Et vois, la ronce prend parmi les pierres
Sur la voie d'herbe encore mal frayée
Où se portaient nos pas vers les jeunes arbres.
Il me semble aujourd'hui, ici, que la parole
Est cette auge à demi brisée, dont se répand
A chaque aube de pluie l'eau inutile.

L'herbe et dans l'herbe l'eau qui brille, comme un fleuve.
Tout est toujours à remailler du monde.
Le paradis est épars, je le sais,
C'est la tâche terrestre d'en reconnaître
Les fleurs disséminées dans l'herbe pauvre,
Mais l'ange a disparu, une lumière
Qui ne fut plus soudain que soleil couchant.

Et comme Adam et Ève nous marcherons
Une dernière fois dans le jardin.
Comme Adam le premier regret, comme Ève le premier
Courage nous voudrons et ne voudrons pas
Franchir la porte basse qui s'entrouvre
Là-bas, à l'autre bout des longes, colorée
Comme auguralement d'un dernier rayon.
L'avenir se prend-il dans l'origine
Comme le ciel consent à un miroir courbe,
Pourrons-nous recueillir de cette lumière
Qui a été le miracle d'ici
La semence dans nos mains sombres, pour d'autres flaques
Au secret d'autres champs « barrées de pierres » ?

Certes, le lieu pour vaincre, pour nous vaincre, c'est ici
Dont nous partons, ce soir. Ici sans fin
Comme cette eau qui s'échappe de l'auge.



(Ce qui fut sans lumière - Mercure de France, 1987)






El adiós


Hemos vuelto a nuestro origen.
Fue el lugar de la evidencia, aunque desgarrada.
Las ventanas mezclaban demasiadas luces,
Las escaleras trepaban demasiadas estrellas
Que son arcos que se hunden, escombros,
El fuego parecía arder en otro mundo.

Y ahora hay pájaros que vuelan de una habitación a la otra,
Los postigos se cayeron, la cama está cubierta de piedras,
La chimenea llena de restos del cielo que van a apagarse.
Allí, por las tardes, hablábamos casi en voz baja
Debido a los rumores de las bóvedas, allí, sin embargo,
Formábamos nuestros proyectos: pero una barca,
Cargada con piedras rojas, se alejaba
Irresistiblemente de una orilla, y el olvido
Depositaba ya su ceniza en los sueños
Que sin fin recomenzábamos, poblando con imágenes
El fuego que ardió hasta el último día.

¿Es cierto, amiga mía,
Que no hay más que una palabra para nombrar
En la lengua que llamamos poesía
El sol de la mañana y el de la tarde,
Una para el grito de alegría y el de angustia,
Una para el desierto río arriba y los golpes de hacha,
Una para la cama deshecha y el cielo tormentoso,
Una para el niño que nace y el dios muerto?

Sí, lo creo, quiero creerlo, pero ¿qué sombras
Son ésas que se llevan el espejo?
Y, mira, la zarza crece entre las piedras
En el camino de hierba aún apenas abierto
Por el que nuestros pasos iban hacia los jóvenes árboles.
Hoy me parece, aquí, que la palabra
Es el pesebre medio roto del que se escapa
En cada amanecer de lluvia el agua inútil.

La hierba y en la hierba el agua que brilla, como un río.
Todo está siempre a la espera de que una vez más se lo ate al mundo.
Sé que el paraíso está diseminado,
Es tarea terrestre el reconocer
Sus flores dispersas en la hierba pobre,
Pero el ángel ha desaparecido, una luz
Que no fue, de golpe, sino un sol poniente.

Y como Adán y Eva caminaremos
Por última vez en el jardín.
Como Adán el primer pesar, como Eva la primera
Osadía, querremos y no querremos
Pasar por la puerta baja que se entreabre
Allá a lo lejos, en la otra punta del ronzal, coloreada
Como auguralmente por un último rayo.
¿Se toma el porvenir en el origen
Como cabe el cielo en un cóncavo espejo?
¿Podremos recoger, de esa luz
Que fue de aquí el milagro,
En nuestras sombrías manos la simiente, para otros charcos
En el secreto de otros campos "cercados de piedras"?

Por cierto, está aquí el lugar para vencer, para vencernos,
El lugar de donde salimos esta tarde. Aquí sin fin
Como esa agua que se escapa del pesebre.




© Yves Bonnefoy
Traducción de Carlos Cámara y Miguel Ángel Frontán










17
diciembre 2002

Yves
Bonnefoy





eom



La rapidité des nuages


Le lit, la vitre auprès, la vallée, le ciel,
La magnifique rapidité de ces nuages.
La griffe de la pluie sur la vitre, soudain,
Comme si le néant paraphait le monde.

Dans mon rêve d'hier
Le grain d'autres années brûlait par flammes courtes
Sur le sol carrelé, mais sans chaleur.
Nos pieds nus l'écartaient comme une eau limpide.

O mon amie,
Comme était faible la distance entre nos corps !
La lame de l'épée du temps qui rôde
Y eût cherché en vain le lieu pour vaincre.



(Ce qui fut sans lumière - Mercure de France, 1987)






La rapidez de las nubes


La cama, la ventana cercana, el valle, el cielo,
La rapidez espléndida de esas nubes,
La súbita garra de la lluvia en los cristales
Como si la nada rubricase el mundo.

En mi sueño de ayer
El grano de otros años ardía a fuego lento,
Sin calor, en el suelo embaldosado.
Descalzos, lo apartaban nuestros pies como un agua límpida.

¡Oh amiga mía,
Qué distancia tan débil separaba nuestros cuerpos!
La hoja de la espada del tiempo que merodea
Hubiese allí buscado en vano lugar para vencer!



© Yves Bonnefoy
Traducción de Carlos Cámara y Miguel Ángel Frontán










17
diciembre 2002

Yves
Bonnefoy





eom



Noli me tangere


Hésite le flocon dans le ciel bleu
A nouveau, le dernier flocon de la grande neige.

Et c'est comme entrerait au jardin celle qui
Avait bien dû rêver ce qui pourrait être,
Ce regard, ce dieu simple, sans souvenir
Du tombeau, sans pensée que le bonheur,
Sans avenir
Que sa dissipation dans le bleu du monde.

« Non, ne me touche pas », lui dirait-il,
Mais même dire non serait de la lumière.



(Début et fin de la neige - Mercure de France, 1987)






Noli me tangere


De nuevo en el cielo azul vacila el copo
De nieve, el último copo de la gran nevada.

Y es como si en el jardín entrase aquella que
Bien había debido soñar lo que podría ser,
Esa mirada, ese dios simple, sin memoria
Del sepulcro, sin otro pensamiento que la dicha,
Sin otro porvenir
Que su disolución en el azul del mundo.

"No me toques, no", le diría él,
pero hasta el decir no sería luminoso.




© Yves Bonnefoy
Traducción de Carlos Cámara y Miguel Ángel Frontán










17
diciembre 2002

Yves
Bonnefoy





eom



La seule rose


I

Il neige, c'est revenir dans une ville
Où, et je le découvre en avançant
Au hasard dans des rues qui toutes sont vides,
J'aurais vécu heureux une autre enfance.
Sous les flocons j'aperçois des façades
Qui ont beauté plus que rien de ce monde.
Seuls parmi nous Alberti puis San Gallo
A San Biagio, dans la salle la plus intense
Qu'ait bâtie le désir, ont approché
De cette perfection, de cette absence.

Et je regarde donc, avidement,
Ces masses que la neige me dérobe.
Je recherche surtout, dans la blancheur
Errante, ces frontons que je vois qui montent
A un plus haut niveau de l'apparence.
Ils déchirent la brume, c'est comme si
D'une main délivrée de la pesanteur
L'architecte d'ici avait fait vivre
D'un seul grand trait floral
La forme que voulait de siècle en siècle
La douleur d'être né dans la matière.


II

Et là-haut je ne sais si c'est la vie
Encore, ou la joie seule, qui se détache
Sur ce ciel qui n'est plus de notre monde.
Ô bâtisseurs
Non tant d'un lieu que d'un regain de l'espérance,
Qu'y a-t-il au secret de ces parois
Qui devant moi s'écartent ? Ce que je vois
Le long des murs, ce sont des niches vides,
Des pleins et des délies, d'où s'évapore
Par la grâce des nombres
Le poids de la naissance dans l'exil,
Mais de la neige s'y est mise et s'y entasse,
Je m'approche de l'une d'elles, la plus basse,
Je fais tomber un peu de sa lumière,
Et soudain c'est le pré de mes dix ans,
Les abeilles bourdonnent,
Ce que j'ai dans mes mains, ces fleurs, ces ombres,
Est-ce presque du miel, est-ce de la neige ?


III

J'avance alors, jusque sous l'arche d'une porte.
Les flocons tourbillonnent, effaçant
La limite entre le dehors et cette salle
Où des lampes sont allumées : mais elles-mêmes
Une sorte de neige, qui hésite
Entre le haut, le bas, dans cette nuit.
C'est comme si j'étais sur un second seuil.

Et au-delà ce même bruit d'abeilles
Dans le bruit de la neige. Ce que disaient
Les abeilles sans nombre de l'été,
Semble le refléter l'infini des lampes.

Et je voudrais
Courir, comme du temps de l'abeille, cherchant
Du pied la balle souple, car peut-être
Je dors, et rêve, et vais par les chemins d'enfance.


IV

Mais ce que je regarde, c'est de la neige
Durcie, qui s'est glissée sur le dallage
Et s'accumule aux bases des colonnes
A gauche, à droite, et loin devant dans la pénombre.
Absurdement je n'ai d'yeux que pour l'arc
Que cette boue dessine sur la pierre.
J'attache ma pensée à ce qui n'a
Pas de nom, pas de sens. Ô mes amis,
Alberti, Brunelleschi, San Gallo,
Palladio qui fais signe de l'autre rive,
Je ne vous trahis pas, cependant, j'avance,
La forme la plus pure reste celle
Qu'a pénétrée la brume qui s'efface,
La neige piétinée est la seule rose.



(Début et fin de la neige - Mercure de France, 1987)






La única rosa


I

Cae la nieve, es volver a una ciudad
Donde, y lo descubro al avanzar
Al azar por las calles vacías,
Habría yo vivido, feliz, otra niñez.
Bajo los copos percibo las fachadas
Que más que nada en el mundo bellas son.
Alberti sólo entre nosotros, y San Gallo
En San Biagio, en el salón más intenso
Que construyó el deseo, se acercaron
A esta perfección, a esta ausencia.

Por eso miro yo, ávidamente,
Esas masas que me oculta la nieve.
En la blancura errante, sobre todo,
Esos frontones busco que se alzan
A un más alto nivel de la apariencia,
Desgarrando la bruma como si
Con ingrávida mano, el arquitecto
De aquí, vivir hubiese hecho
De un solo, gran trazo floral,
La forma que quería, siglo a siglo,
El dolor de nacer en la materia.


II

Y allá arriba, yo no sé si es la vida
Aún, o sólo la alegría que resalta
En ese cielo que no es ya de nuestro mundo.
Oh constructores
No tanto de un lugar como de un renacer de la esperanza,
¿Qué hay en el secreto de esos muros
Que frente a mí se apartan? Sobre ellos
Nichos vacíos es lo único que veo,
Caligrafías de las que, por la gracia
De los números, se esfuma
El peso del nacer en el exilio,
Pero la nieve en ellos se acumula,
A uno de ellos me acerco, el más bajo,
Hago caer un poco de su luz,
Y el prado, de pronto, está aquí de mis diez años,
Donde zumban abejas,
Lo que tengo en mis manos, esas flores y sombras,
¿Es casi miel, acaso? ¿Es un poco de nieve?


III

Avanzo entonces hasta el arco de una puerta.
Los copos danzan en el aire, borroneando
el límite entre el exterior y este salón
de lámparas encendidas: pero ellas mismas
una especie de nieve que vacila
entre lo alto, lo bajo, en esta noche.
Es como si estuviese ante un segundo umbral.

Y más allá un idéntico ruido de abejas
en el ruido de la noche. Lo que decían
Las abejas innúmeras del verano,
Parece reflejarlo el infinito de las lámparas.

Y yo querría
correr, como en los tiempos de la abeja, buscando
con el pie el balón blando, ya que acaso
duermo, y sueño, y voy por los caminos de la infancia.


IV

Pero lo que miro es un poco de nieve
endurecida, que se ha deslizado sobre las baldosas
y se acumula al pie de las columnas
a la izquierda, a la derecha, y que se adentra en la penumbra.
Absurdamente sólo tengo ojos para el arco
que este lodo dibuja en la piedra.
Uno mi pensamiento a lo que no
tiene nombre, ni sentido. Oh amigos míos,
Alberti, San Gallo, Brunelleschi,
Palladio que haces señas desde la otra orilla,
No os traiciono, sin embargo, avanzo,
La forma más pura es aún aquella
Que penetró la bruma que se esfuma,
La nieve pisoteada es la única rosa.




© Yves Bonnefoy
Traducción de Carlos Cámara y Miguel Ángel Frontán




L'adieu


Nous sommes revenus à notre origine.
Ce fut le lieu de l'évidence, mais déchirée.
Les fenêtres mêlaient trop de lumières,
Les escaliers gravissaient trop d'étoiles
Qui sont des arches qui s'effondrent, des gravats,
Le feu semblait brûler dans un autre monde.

Et maintenant des oiseaux volent de chambre en chambre,
Les volets sont tombés, le lit est couvert de pierres,
L'âtre plein de débris du ciel qui vont s'éteindre.
Là nous parlions, le soir, presque à voix basse
A cause des rumeurs des voûtes, là pourtant
Nous formions nos projets : mais une barque,
Chargée de pierres rouges, s'éloignait
Irrésistiblement d'une rive, et l'oubli
Posait déjà sa cendre sur les rêves
Que nous recommencions sans fin, peuplant d'images
Le feu qui a brûlé jusqu'au dernier jour.

Est-il vrai, mon amie,
Qu'il n'y a qu'un seul mot pour désigner
Dans la langue qu'on nomme la poésie
Le soleil du matin et celui du soir,
Un seul le cri de joie et le cri d'angoisse,
Un seul l'amont désert et les coups de haches,
Un seul le lit défait et le ciel d'orage,
Un seul l'enfant qui naît et le dieu mort ?

Oui, je le crois, je veux le croire, mais quelles sont
Ces ombres qui emportent le miroir ?
Et vois, la ronce prend parmi les pierres
Sur la voie d'herbe encore mal frayée
Où se portaient nos pas vers les jeunes arbres.
Il me semble aujourd'hui, ici, que la parole
Est cette auge à demi brisée, dont se répand
A chaque aube de pluie l'eau inutile.

L'herbe et dans l'herbe l'eau qui brille, comme un fleuve.
Tout est toujours à remailler du monde.
Le paradis est épars, je le sais,
C'est la tâche terrestre d'en reconnaître
Les fleurs disséminées dans l'herbe pauvre,
Mais l'ange a disparu, une lumière
Qui ne fut plus soudain que soleil couchant.

Et comme Adam et Ève nous marcherons
Une dernière fois dans le jardin.
Comme Adam le premier regret, comme Ève le premier
Courage nous voudrons et ne voudrons pas
Franchir la porte basse qui s'entrouvre
Là-bas, à l'autre bout des longes, colorée
Comme auguralement d'un dernier rayon.
L'avenir se prend-il dans l'origine
Comme le ciel consent à un miroir courbe,
Pourrons-nous recueillir de cette lumière
Qui a été le miracle d'ici
La semence dans nos mains sombres, pour d'autres flaques
Au secret d'autres champs « barrées de pierres » ?

Certes, le lieu pour vaincre, pour nous vaincre, c'est ici
Dont nous partons, ce soir. Ici sans fin
Comme cette eau qui s'échappe de l'auge.



(Ce qui fut sans lumière - Mercure de France, 1987)






El adiós


Hemos vuelto a nuestro origen.
Fue el lugar de la evidencia, aunque desgarrada.
Las ventanas mezclaban demasiadas luces,
Las escaleras trepaban demasiadas estrellas
Que son arcos que se hunden, escombros,
El fuego parecía arder en otro mundo.

Y ahora hay pájaros que vuelan de una habitación a la otra,
Los postigos se cayeron, la cama está cubierta de piedras,
La chimenea llena de restos del cielo que van a apagarse.
Allí, por las tardes, hablábamos casi en voz baja
Debido a los rumores de las bóvedas, allí, sin embargo,
Formábamos nuestros proyectos: pero una barca,
Cargada con piedras rojas, se alejaba
Irresistiblemente de una orilla, y el olvido
Depositaba ya su ceniza en los sueños
Que sin fin recomenzábamos, poblando con imágenes
El fuego que ardió hasta el último día.

¿Es cierto, amiga mía,
Que no hay más que una palabra para nombrar
En la lengua que llamamos poesía
El sol de la mañana y el de la tarde,
Una para el grito de alegría y el de angustia,
Una para el desierto río arriba y los golpes de hacha,
Una para la cama deshecha y el cielo tormentoso,
Una para el niño que nace y el dios muerto?

Sí, lo creo, quiero creerlo, pero ¿qué sombras
Son ésas que se llevan el espejo?
Y, mira, la zarza crece entre las piedras
En el camino de hierba aún apenas abierto
Por el que nuestros pasos iban hacia los jóvenes árboles.
Hoy me parece, aquí, que la palabra
Es el pesebre medio roto del que se escapa
En cada amanecer de lluvia el agua inútil.

La hierba y en la hierba el agua que brilla, como un río.
Todo está siempre a la espera de que una vez más se lo ate al mundo.
Sé que el paraíso está diseminado,
Es tarea terrestre el reconocer
Sus flores dispersas en la hierba pobre,
Pero el ángel ha desaparecido, una luz
Que no fue, de golpe, sino un sol poniente.

Y como Adán y Eva caminaremos
Por última vez en el jardín.
Como Adán el primer pesar, como Eva la primera
Osadía, querremos y no querremos
Pasar por la puerta baja que se entreabre
Allá a lo lejos, en la otra punta del ronzal, coloreada
Como auguralmente por un último rayo.
¿Se toma el porvenir en el origen
Como cabe el cielo en un cóncavo espejo?
¿Podremos recoger, de esa luz
Que fue de aquí el milagro,
En nuestras sombrías manos la simiente, para otros charcos
En el secreto de otros campos "cercados de piedras"?

Por cierto, está aquí el lugar para vencer, para vencernos,
El lugar de donde salimos esta tarde. Aquí sin fin
Como esa agua que se escapa del pesebre.




© Yves Bonnefoy
Traducción de Carlos Cámara y Miguel Ángel Frontán










17
diciembre 2002

Yves
Bonnefoy





eom



La rapidité des nuages


Le lit, la vitre auprès, la vallée, le ciel,
La magnifique rapidité de ces nuages.
La griffe de la pluie sur la vitre, soudain,
Comme si le néant paraphait le monde.

Dans mon rêve d'hier
Le grain d'autres années brûlait par flammes courtes
Sur le sol carrelé, mais sans chaleur.
Nos pieds nus l'écartaient comme une eau limpide.

O mon amie,
Comme était faible la distance entre nos corps !
La lame de l'épée du temps qui rôde
Y eût cherché en vain le lieu pour vaincre.



(Ce qui fut sans lumière - Mercure de France, 1987)






La rapidez de las nubes


La cama, la ventana cercana, el valle, el cielo,
La rapidez espléndida de esas nubes,
La súbita garra de la lluvia en los cristales
Como si la nada rubricase el mundo.

En mi sueño de ayer
El grano de otros años ardía a fuego lento,
Sin calor, en el suelo embaldosado.
Descalzos, lo apartaban nuestros pies como un agua límpida.

¡Oh amiga mía,
Qué distancia tan débil separaba nuestros cuerpos!
La hoja de la espada del tiempo que merodea
Hubiese allí buscado en vano lugar para vencer!



© Yves Bonnefoy
Traducción de Carlos Cámara y Miguel Ángel Frontán










17
diciembre 2002

Yves
Bonnefoy





eom



Noli me tangere


Hésite le flocon dans le ciel bleu
A nouveau, le dernier flocon de la grande neige.

Et c'est comme entrerait au jardin celle qui
Avait bien dû rêver ce qui pourrait être,
Ce regard, ce dieu simple, sans souvenir
Du tombeau, sans pensée que le bonheur,
Sans avenir
Que sa dissipation dans le bleu du monde.

« Non, ne me touche pas », lui dirait-il,
Mais même dire non serait de la lumière.



(Début et fin de la neige - Mercure de France, 1987)






Noli me tangere


De nuevo en el cielo azul vacila el copo
De nieve, el último copo de la gran nevada.

Y es como si en el jardín entrase aquella que
Bien había debido soñar lo que podría ser,
Esa mirada, ese dios simple, sin memoria
Del sepulcro, sin otro pensamiento que la dicha,
Sin otro porvenir
Que su disolución en el azul del mundo.

"No me toques, no", le diría él,
pero hasta el decir no sería luminoso.




© Yves Bonnefoy
Traducción de Carlos Cámara y Miguel Ángel Frontán










17
diciembre 2002

Yves
Bonnefoy





eom



La seule rose


I

Il neige, c'est revenir dans une ville
Où, et je le découvre en avançant
Au hasard dans des rues qui toutes sont vides,
J'aurais vécu heureux une autre enfance.
Sous les flocons j'aperçois des façades
Qui ont beauté plus que rien de ce monde.
Seuls parmi nous Alberti puis San Gallo
A San Biagio, dans la salle la plus intense
Qu'ait bâtie le désir, ont approché
De cette perfection, de cette absence.

Et je regarde donc, avidement,
Ces masses que la neige me dérobe.
Je recherche surtout, dans la blancheur
Errante, ces frontons que je vois qui montent
A un plus haut niveau de l'apparence.
Ils déchirent la brume, c'est comme si
D'une main délivrée de la pesanteur
L'architecte d'ici avait fait vivre
D'un seul grand trait floral
La forme que voulait de siècle en siècle
La douleur d'être né dans la matière.


II

Et là-haut je ne sais si c'est la vie
Encore, ou la joie seule, qui se détache
Sur ce ciel qui n'est plus de notre monde.
Ô bâtisseurs
Non tant d'un lieu que d'un regain de l'espérance,
Qu'y a-t-il au secret de ces parois
Qui devant moi s'écartent ? Ce que je vois
Le long des murs, ce sont des niches vides,
Des pleins et des délies, d'où s'évapore
Par la grâce des nombres
Le poids de la naissance dans l'exil,
Mais de la neige s'y est mise et s'y entasse,
Je m'approche de l'une d'elles, la plus basse,
Je fais tomber un peu de sa lumière,
Et soudain c'est le pré de mes dix ans,
Les abeilles bourdonnent,
Ce que j'ai dans mes mains, ces fleurs, ces ombres,
Est-ce presque du miel, est-ce de la neige ?


III

J'avance alors, jusque sous l'arche d'une porte.
Les flocons tourbillonnent, effaçant
La limite entre le dehors et cette salle
Où des lampes sont allumées : mais elles-mêmes
Une sorte de neige, qui hésite
Entre le haut, le bas, dans cette nuit.
C'est comme si j'étais sur un second seuil.

Et au-delà ce même bruit d'abeilles
Dans le bruit de la neige. Ce que disaient
Les abeilles sans nombre de l'été,
Semble le refléter l'infini des lampes.

Et je voudrais
Courir, comme du temps de l'abeille, cherchant
Du pied la balle souple, car peut-être
Je dors, et rêve, et vais par les chemins d'enfance.


IV

Mais ce que je regarde, c'est de la neige
Durcie, qui s'est glissée sur le dallage
Et s'accumule aux bases des colonnes
A gauche, à droite, et loin devant dans la pénombre.
Absurdement je n'ai d'yeux que pour l'arc
Que cette boue dessine sur la pierre.
J'attache ma pensée à ce qui n'a
Pas de nom, pas de sens. Ô mes amis,
Alberti, Brunelleschi, San Gallo,
Palladio qui fais signe de l'autre rive,
Je ne vous trahis pas, cependant, j'avance,
La forme la plus pure reste celle
Qu'a pénétrée la brume qui s'efface,
La neige piétinée est la seule rose.



(Début et fin de la neige - Mercure de France, 1987)






La única rosa


I

Cae la nieve, es volver a una ciudad
Donde, y lo descubro al avanzar
Al azar por las calles vacías,
Habría yo vivido, feliz, otra niñez.
Bajo los copos percibo las fachadas
Que más que nada en el mundo bellas son.
Alberti sólo entre nosotros, y San Gallo
En San Biagio, en el salón más intenso
Que construyó el deseo, se acercaron
A esta perfección, a esta ausencia.

Por eso miro yo, ávidamente,
Esas masas que me oculta la nieve.
En la blancura errante, sobre todo,
Esos frontones busco que se alzan
A un más alto nivel de la apariencia,
Desgarrando la bruma como si
Con ingrávida mano, el arquitecto
De aquí, vivir hubiese hecho
De un solo, gran trazo floral,
La forma que quería, siglo a siglo,
El dolor de nacer en la materia.


II

Y allá arriba, yo no sé si es la vida
Aún, o sólo la alegría que resalta
En ese cielo que no es ya de nuestro mundo.
Oh constructores
No tanto de un lugar como de un renacer de la esperanza,
¿Qué hay en el secreto de esos muros
Que frente a mí se apartan? Sobre ellos
Nichos vacíos es lo único que veo,
Caligrafías de las que, por la gracia
De los números, se esfuma
El peso del nacer en el exilio,
Pero la nieve en ellos se acumula,
A uno de ellos me acerco, el más bajo,
Hago caer un poco de su luz,
Y el prado, de pronto, está aquí de mis diez años,
Donde zumban abejas,
Lo que tengo en mis manos, esas flores y sombras,
¿Es casi miel, acaso? ¿Es un poco de nieve?


III

Avanzo entonces hasta el arco de una puerta.
Los copos danzan en el aire, borroneando
el límite entre el exterior y este salón
de lámparas encendidas: pero ellas mismas
una especie de nieve que vacila
entre lo alto, lo bajo, en esta noche.
Es como si estuviese ante un segundo umbral.

Y más allá un idéntico ruido de abejas
en el ruido de la noche. Lo que decían
Las abejas innúmeras del verano,
Parece reflejarlo el infinito de las lámparas.

Y yo querría
correr, como en los tiempos de la abeja, buscando
con el pie el balón blando, ya que acaso
duermo, y sueño, y voy por los caminos de la infancia.


IV

Pero lo que miro es un poco de nieve
endurecida, que se ha deslizado sobre las baldosas
y se acumula al pie de las columnas
a la izquierda, a la derecha, y que se adentra en la penumbra.
Absurdamente sólo tengo ojos para el arco
que este lodo dibuja en la piedra.
Uno mi pensamiento a lo que no
tiene nombre, ni sentido. Oh amigos míos,
Alberti, San Gallo, Brunelleschi,
Palladio que haces señas desde la otra orilla,
No os traiciono, sin embargo, avanzo,
La forma más pura es aún aquella
Que penetró la bruma que se esfuma,
La nieve pisoteada es la única rosa.




© Yves Bonnefoy
Traducción de Carlos Cámara y Miguel Ángel Frontán


FUENTE:ELDIGORA.COM

miércoles, 18 de agosto de 2010

MODELOS ATOMICOS

Historia: modelos atómicos


Desde la Antigüedad, el ser humano se ha cuestionado de qué estaba hecha la materia.
Unos 400 años antes de Cristo, el filósofo griego Demócrito consideró que la materia estaba constituida por pequeñísimas partículas que no podían ser divididas en otras más pequeñas. Por ello, llamó a estas partículas átomos, que en griego quiere decir "indivisible". Demócrito atribuyó a los átomos las cualidades de ser eternos, inmutables e indivisibles.
Sin embargo las ideas de Demócrito sobre la materia no fueron aceptadas por los filósofos de su época y hubieron de transcurrir cerca de 2200 años para que la idea de los átomos fuera tomada de nuevo en consideración.


Año Científico Descubrimientos experimentales Modelo atómico
1808
John Dalton Durante el s.XVIII y principios del XIX algunos científicos habían investigado distintos aspectos de las reacciones químicas, obteniendo las llamadas leyes clásicas de la Química.

La imagen del átomo expuesta por Dalton en su teoría atómica, para explicar estas leyes, es la de minúsculas partículas esféricas, indivisibles e inmutables,
iguales entre sí en cada elemento químico.

1897
J.J. Thomson Demostró que dentro de los átomos hay unas partículas diminutas, con carga eléctrica negativa, a las que se llamó electrones.

De este descubrimiento dedujo que el átomo debía de ser una esfera de materia cargada positivamente, en cuyo interior estaban incrustados los electrones.
(Modelo atómico de Thomson.)

1911
E. Rutherford Demostró que los átomos no eran macizos, como se creía, sino que están vacíos en su mayor parte y en su centro hay un diminuto núcleo.

Dedujo que el átomo debía estar formado por una corteza con los electrones girando alrededor de un núcleo central cargado positivamente.
(Modelo atómico de Rutherford.)

1913
Niels Bohr Espectros atómicos discontinuos originados por la radiación emitida por los átomos excitados de los elementos en estado gaseoso.

Propuso un nuevo modelo atómico, según el cual los electrones giran alrededor del núcleo en unos niveles bien definidos.
(Modelo atómico de Bohr.)




Actividad. Relaciona las siguientes conclusiones experimentales con el modelo atómico a que dieron lugar:

El átomo no es indivisible ya que al aplicar un fuerte voltaje a los átomos de un elemento en estado gaseoso, éstos emiten partículas con carga negativa: Teoría atómica de Dalton Modelo atómico de Thomson Modelo atómico de Rutherford Modelo atómico de Bohr

Al reaccionar 2 elementos químicos para formar un compuesto lo hacen siempre en la misma proporción de masas: Teoría atómica de Dalton Modelo atómico de Thomson Modelo atómico de Rutherford Modelo atómico de Bohr

Los átomos de los elementos en estado gaseoso producen, al ser excitados, espectros discontinuos característicos que deben reflejar su estructura electrónica: Teoría atómica de Dalton Modelo atómico de Thomson Modelo atómico de Rutherford Modelo atómico de Bohr

Al bombardear los átomos de una lámina delgada con partículas cargadas positivamente, algunas rebotan en un pequeño núcleo situado en el centro del átomo: Teoría atómica de Dalton Modelo atómico de Thomson Modelo atómico de Rutherford Modelo atómico de Bohr

FUENTE:WIKIPEDIA.ORG

TEORIA ATOMICA

Teoría atómica
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Varios átomos y moléculas según John Dalton, en su libro A New System of Chemical Philosophy (Nuevo Sistema de Filosofía Química, 1808).En física y química, la teoría atómica es una teoría de la naturaleza de la materia, que afirma que está compuesta por pequeñas partículas llamadas átomos.

La teoría atómica comenzó hace miles de años como un concepto filosófico, y fue en el siglo XIX cuando logró una extensa aceptación científica gracias a los descubrimientos en el campo de la estequiometría. Los químicos de la época creían que las unidades básicas de los elementos también eran las partículas fundamentales de la naturaleza y las llamaron átomos (de la palabra griega atomos, que significa "indivisible"). Sin embargo, a finales de aquel siglo, y mediante diversos experimentos con el electromagnetismo y la radiactividad, los físicos descubrieron que el denominado "átomo indivisible" era realmente un conglomerado de diversas partículas subatómicas (principalmente electrones, protones y neutrones), que pueden existir de manera separada. De hecho, en ciertos ambientes, como en las estrellas de neutrones, la temperatura extrema y la elevada presión impide a los átomos existir como tales. El campo de la ciencia que estudia las partículas fundamentales de la materia se denomina física de partículas.

Contenido [ocultar]
1 Atomismo filosófico
2 Teoría atómica moderna
2.1 Nacimiento de la teoría atómica moderna
2.2 Descubrimiento de las partículas subatómicas
2.3 Descubrimiento del núcleo
2.4 Descubrimiento de los isótopos
2.5 Descubrimiento del neutrón
3 Modelos cuánticos del átomo
4 Importancia
5 Véase también
6 Notas
7 Enlaces externos

[editar] Atomismo filosófico
Artículo principal: Atomismo
Hasta comienzos del siglo XIX, la teoría atómica era principalmente filosófica y no estaba fundada en la experimentación científica. Las primeras teorías conocidas se desarrollaron en la Antigua India en el siglo VI a. C. por filósofos hindúes y budistas. El primer filósofo que formuló ideas sobre el átomo de una manera sistemática fue Kanada. Otro filósofo indio, Pakudha Katyayana, que también vivió en el siglo VI a. C.

Demócrito y Leucipo, dos griegos del siglo VI a. C. Los griegos creían que todos los átomos estaban hechos del mismo material pero tenían diferentes formas y tamaños, que eran los factores que determinaban las propiedades físicas del material. Por ejemplo, ellos creían que los átomos de un líquido eran lisos, lo que les permitiría deslizarse uno sobre otro.Según esta línea de pensamiento, el grafito y el diamante estarían compuestos por dos tipos diferentes de átomos, si bien hoy sabemos que son dos isómeros del carbono.

Durante el siglo XII(en plena Edad de Oro Islámica), los atomistas islámicos desarrollaron teorías atómicas que eran una síntesis del atomismo griego y el indio. Desarrollaron y profundizaron en las antiguas ideas griegas e indias y aportaron otras nuevas, como la posibilidad de hacer que existiesen partículas más pequeñas que un átomo. Al mismo tiempo que la influencia islámica empezaba a extenderse por Europa, las ideas atómicas islámicas, junto con las griegas e indias, comenzaron a difundirse por toda Europa a finales de la Edad Media.

Posteriormente el físico y químico británico John Dalton propuso a principios del siglo XIX los fundamentos de la teoría atómica, aportando así las bases para el rápido desarrollo de la química moderna. Los siguientes postulados forman parte de la teoría atómico molecular:

1.La materia se compone de partículas pequeñas, definidas e indestructibles llamadas “átomos”, que no se pueden dividir por ningún método físico, ni químico ordinario.
2.Los átomos de un mismo elemento son todos idénticos y poseen las mismas propiedades.
3.Las moléculas se forman mediante la unión de un número entero de átomos de un mismo elemento simple, o de la unión de diferentes elementos simples.
4.Las moléculas de un elemento o sustancia simple se forman con átomos idénticos del mismo elemento.
5.Cuando un solo átomo constituye la molécula de un elemento o sustancia simple, dicha molécula constituye, a su vez, el átomo de ese propio elemento.
6.Las moléculas de las sustancias compuestas están formadas, al menos, por átomos de dos elementos simples diferentes.
7.La materia ni se crea ni se destruye, sino que se transforma (Ley de la conservación de la materia)
[editar] Teoría atómica moderna
[editar] Nacimiento de la teoría atómica moderna
Artículo principal: Modelo atómico de John Dalton
En los primeros años del siglo XIX, John Dalton desarrolló su modelo atómico, en la que proponía que cada elemento químico estaba compuesto por átomos iguales y exclusivos, y que aunque eran indivisibles e indestructibles, se podían asociar para formar estructuras más complejas (los compuestos químicos). Esta teoría tuvo diversos precedentes.


El primero fue la ley de conservación de la masa, formulada por Antoine Lavoisier en 1789, que afirma que la masa total en una reacción química permanece constante. Esta ley le sugirió a Dalton la idea de que la materia era indestructible.

El segundo fue la ley de las proporciones definidas. Enunciada por el químico francés Joseph Louis Proust en 1799, afirma que, en un compuesto, los elementos que lo conforman se combinan en proporciones de masa definidas y características del compuesto.

Dalton estudió y amplió el trabajo de Proust para desarrollar la ley de las proporciones múltiples: cuando dos elementos se combinan para originar diferentes compuestos, dada una cantidad fija de uno de ellos, las diferentes cantidades del otro se combinan con dicha cantidad fija para dar como producto los compuestos, están en relación de números enteros sencillos.

En 1803, Dalton publicó su primera lista de pesos atómicos relativos para cierta cantidad de sustancias. Esto, unido a su rudimentario material, hizo que su tabla fuese muy poco precisa. Por ejemplo, creía que los átomos de oxígeno eran 5,5 veces más pesados que los átomos de hidrógeno, porque en el agua midió 5,5 gramos de oxígeno por cada gramo de hidrógeno y creía que la fórmula del agua era HO (en realidad, un átomo de oxígeno es 16 veces más pesado que un átomo de hidrógeno).

La ley de Avogadro le permitió deducir la naturaleza diatómica de numerosos gases, estudiando los volúmenes en los que reaccionaban. Por ejemplo: el hecho de que dos litros de hidrógeno reaccionasen con un litro de oxígeno para producir dos litros de vapor de agua (a presión y temperatura constantes), significaba que una única molécula de oxígeno se divide en dos para formar dos partículas de agua. De esta forma, Avogadro podía calcular estimaciones más exactas de la masa atómica del oxígeno y de otros elementos, y estableció la distinción entre moléculas y átomos.

Ya en 1784, el botánico escocés Robert Brown, había observado que las partículas de polvo que flotaban en el agua se movían al azar sin ninguna razón aparente. En 1905, Albert Einstein tenía la teoría de que este movimiento browniano lo causaban las moléculas de agua que "bombardeaban" constantemente las partículas, y desarrolló un modelo matemático hipotético para describirlo.El físico francés Jean Perrin demostró experimentalmente este modelo en 1911, proporcionando además la validación a la teoría de partículas (y por extensión, a la teoría atómica).

[editar] Descubrimiento de las partículas subatómicas
Artículo principal: Modelo atómico de Thomson

El tubo de rayos catódicos de Thomson, en el que observó la desviación de los rayos catódicos por un campo eléctrico.Hasta 1897, se creía que los átomos eran la división más pequeña de la materia, cuando J.J Thomson descubrió el electrón mediante su experimento con el tubo de rayos catódicos.[1] El tubo de rayos catódicos que usó Thomson era un recipiente cerrado de vidrio, en el cual los dos electrodos estaban separados por un vacío. Cuando se aplica una diferencia de tensión a los electrodos, se generan rayos catódicos, que crean un resplandor fosforescente cuando chocan con el extremo opuesto del tubo de cristal. Mediante la experimentación, Thomson descubrió que los rayos se desviaban al aplicar un campo eléctrico (además de desviarse con los campos magnéticos, cosa que ya se sabía). Afirmó que estos rayos, más que ondas, estaban compuestos por partículas cargadas negativamente a las que llamó "corpúsculos" (más tarde, otros científicos las rebautizarían como electrones).

Thomson creía que los corpúsculos surgían de los átomos del electrodo. De esta forma, estipuló que los átomos eran divisibles, y que los corpúsculos eran sus componentes. Para explicar la carga neutra del átomo, propuso que los corpúsculos se distribuían en estructuras anilladas dentro de una nube positiva uniforme; éste era el modelo atómico de Thomson o "modelo del plum cake".[2]

Ya que se vio que los átomos eran realmente divisibles, los físicos inventaron más tarde el término "partículas elementales" para designar a las partículas indivisibles.

[editar] Descubrimiento del núcleo
Artículo principal: Modelo atómico de Rutherford

Experimento de la lámina de oro
Arriba: Resultados esperados: las partículas alfa pasan sin problemas por el modelo atómico de Thomson.
Abajo: Resultados observados: una pequeña parte de las partículas se desvía, lo que revela la existencia de un lugar en el átomo donde se concentra la carga positiva.El modelo atómico de Thomson fue refutado en 1909 por uno de sus estudiantes, Ernest Rutherford, que descubrió que la mayor parte de la masa y de la carga positiva de un átomo estaba concentrada en una fracción muy pequeña de su volumen, que suponía que estaba en el mismo centro.

En su experimento, Hans Geiger y Ernest Marsden bombardearon partículas alfa a través de una fina lámina de oro (que chocarían con una pantalla fluorescente que habían colocado rodeando la lámina).[3] Dada la mínima como masa de los electrones, la elevada masa y momento de las partículas alfa y la distribución uniforme de la carga positiva del modelo de Thomson, estos científicos esperaban que todas las partículas alfa atravesasen la lámina de oro sin desviarse, o por el contrario, que fuesen absorbidas. Para su asombro, una pequeña fracción de las partículas alfa sufrió una fuerte desviación. Esto indujo a Rutherford a proponer el modelo planetario del átomo, en el que los electrones orbitaban en el espacio alrededor de un gran núcleo compacto, a semejanza de los planetas y el Sol.[4]

[editar] Descubrimiento de los isótopos
En 1913, Thomson canalizó una corriente de iones de neón a través de campos magnéticos y eléctricos, hasta chocar con una placa fotográfica que había colocado al otro lado. Observó dos zonas incandescentes en la placa, que revelaban dos trayectorias de desviación diferentes. Thomson concluyó que esto era porque algunos de los iones de neón tenían diferentes masas; así fue como descubrió la existencia de los isótopos.[5]

[editar] Descubrimiento del neutrón
En 1918, Rutherford logró partir el núcleo del átomo al bombardear gas nitrógeno con partículas alfa, y observó que el gas emitía núcleos de hidrógeno. Rutherford concluyó que los núcleos de hidrógeno procedían de los núcleos de los mismos átomos de nitrógeno.[6] Más tarde descubrió que la carga positiva de cualquier átomo equivalía siempre a un número entero de núcleos de hidrógeno. Esto, junto con el hecho de que el hidrógeno —el elemento más ligero— tenía una masa atómica de 1, le llevó a afirmar que los núcleos de hidrógeno eran partículas singulares, constituyentes básicos de todos los núcleos atómicos: se había descubierto el protón. Un experimento posterior de Rutherford mostró que la masa nuclear de la mayoría de los átomos superaba a la de los protones que tenía. Por tanto, postuló la existencia de partículas sin carga, hasta entonces desconocidas más tarde llamadas neutrones, de donde provendría este exceso de masa.

En 1928, Walther Bothe observó que el berilio emitía una radiación eléctricamente neutra cuando se le bombardeaba con partículas alfa. En 1932, James Chadwick expuso diversos elementos a esta radiación y dedujo que ésta estaba compuesta por partículas eléctricamente neutras con una masa similar la de un protón.[7] Chadwick llamó a estas partículas "neutrones".

[editar] Modelos cuánticos del átomo
Artículos principales: Modelo atómico de Schrödinger, Modelo atómico de Bohr y Modelo atómico de Sommerfeld
El modelo planetario del átomo tenía sus defectos. En primer lugar, según la fórmula de Larmor del electromagnetismo clásico, una carga eléctrica en aceleración emite ondas electromagnéticas, y una carga en órbita iría perdiendo energía y describiría una espiral hasta acabar cayendo en el núcleo. Otro fenómeno que el modelo no explicaba era por qué los átomos excitados sólo emiten luz con ciertos espectros discretos.


El modelo de Bohr.La teoría cuántica revolucionó la física de comienzos del siglo XX, cuando Max Planck y Albert Einstein postularon que se emite o absorbe una leve cantidad de energía en cantidades fijas llamadas cuantos. En 1913, Niels Bohr incorporó esta idea a su modelo atómico, en el que los electrones sólo podrían orbitar alrededor del núcleo en órbitas circulares determinadas, con una energía y un momento angular fijos, y siendo proporcionales las distancias del núcleo a los respectivos niveles de energía.[8] Según este modelo, los átomos no podrían describir espirales hacia el núcleo porque no podrían perder energía de manera continua; en cambio, sólo podrían realizar "saltos cuánticos" instantáneos entre los niveles fijos de energía.[9] Cuando esto ocurre, el átomo absorbe o emite luz a una frecuencia proporcional a la diferencia de energía (y de ahí la absorción y emisión de luz en los espectros discretos).[9] Arnold Sommerfeld amplió el átomo de Bohr en 1916 para incluir órbitas elípticas, utilizando una cuantificación de momento generalizado.

El modelo de Bohr-Sommerfeld ad hoc era muy difícil de utilizar, pero a cambio hacía increíbles predicciones de acuerdo con ciertas propiedades espectrales. Sin embargo, era incapaz de explicar los átomos multielectrónicos, predecir la tasa de transición o describir las estructuras finas e hiperfinas.

En 1924, Louis de Broglie propuso que todos los objetos —particularmente las partículas subatómicas, como los electrones— podían tener propiedades de ondas. Erwin Schrödinger, fascinado por esta idea, investigó si el movimiento de un electrón en un átomo se podría explicar mejor como onda que como partícula. La ecuación de Schrödinger, publicada en 1926,[10] describe al electrón como una función de onda en lugar de como una partícula, y predijo muchos de los fenómenos espectrales que el modelo de Bohr no podía explicar. Aunque este concepto era matemáticamente correcto, era difícil de visualizar, y tuvo sus detractores.[11] Uno de sus críticos, Max Born, dijo que la función de onda de Schrödinger no describía el electrón, pero sí a muchos de sus posibles estados, y de esta forma se podría usar para calcular la probabilidad de encontrar un electrón en cualquier posición dada alrededor del núcleo.[12]

En 1927, Werner Heisenberg indicó que, puesto que una función de onda está determinada por el tiempo y la posición, es imposible obtener simultáneamente valores precisos tanto para la posición como para el momento de la partícula para cualquier punto dado en el tiempo.[13] Este principio fue conocido como principio de incertidumbre de Heisenberg.


Los cinco orbitales atómicos de un átomo de neón, separados y ordenados en orden creciente de energía. En cada orbital caben como máximo dos electrones, que están la mayor parte del tiempo en las zonas delimitadas por las "burbujas".Este nuevo enfoque invalidaba por completo el modelo de Bohr, con sus órbitas circulares claramente definidas. El modelo moderno del átomo describe las posiciones de los electrones en un átomo en términos de probabilidades. Un electrón se puede encontrar potencialmente a cualquier distancia del núcleo, pero —dependiendo de su nivel de energía— tiende a estar con más frecuencia en ciertas regiones alrededor del núcleo que en otras; estas zonas son conocidas como orbitales atómicos.

[editar] Importancia
La importancia de esta teoría no puede ser exagerada. Se ha dicho (por ejemplo el premio Nobel Richard Feynman) que la teoría atómica es la teoría más importante en la historia de la ciencia. Esto se debe a las implicaciones que ha tenido, tanto para la ciencia básica como por las aplicaciones que se han derivado de ella.

Toda la química y bioquímica modernas se basan en la teoría de que la materia está compuesta de átomos de diferentes elementos, que no pueden transmutarse por métodos químicos. Por su parte, la química ha permitido el desarrollo de la industria farmacéutica, petroquímica, de abonos, el desarrollo de nuevos materiales, incluidos los semiconductores, y otros avances.

[editar] Véase también
Termodinámica
Mecánica cuántica
Química cuántica
Física molecular
[editar] Notas
1.↑ J.J. Thomson (1897), Cathode rays, Philosophical Magazine
2.↑ J.J. Thomson (Marzo de 1904), On the Structure of the Atom: an Investigation of the Stability and Periods of Oscillation of a number of Corpuscles arranged at equal intervals around the Circumference of a Circle; with Application of the Results to the Theory of Atomic Structure, Philosophical Magazine Serie 6, Vol 7, Nº 39
3.↑ H Geiger (1910), The Scattering of the α-Particles by Matter, Proceedings of the Royal Society Series A 82: 495–500
4.↑ Ernest Rutherford (1911), The Scattering of α and β Particles by Matter and the Structure of the Atom, Philosophical Magazine Serie 6, vol. 21
5.↑ J.J. Thomson (1913), Rays of positive electricity, Proceedings of the Royal Society, A 89, 1-20
6.↑ Ernest Rutherford (1919), Collisions of alpha Particles with Light Atoms. IV. An Anomalous Effect in Nitrogen., Philosophical Magazine, 6ª serie, 37, 581
7.↑ James Chadwick (27 de febrero de 1932), Possible Existence of a Neutron, Nature Magazine
8.↑ Bohr, N. (1913). On the constitution of atoms and molecules. Philosophical Magazine, 26, 1-25[1]]
9.↑ a b Bohr, N. On the constitution of atoms and molecules.
10.↑ Erwin Schrodinger (1926), Quantisation as an Eigenvalue Problem, Annalen der Physik
11.↑ Dr Subodh Mahanti, Erwin Schrodinger: The Founder of Quantum Wave Mechanics, Vigyan Prasar
12.↑ Dr Subodh Mahanti, Max Born: Founder of Lattice Dynamics, Vigyan Prasar
13.↑ ISCID, Heisenberg Uncertainty Principle
[editar] Enlaces externosFUENTE:WIKIPEDIA.ORG

ESTRUCTURA DEL ATOMO

Átomo
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Representación de un átomo de helio.En química y física, átomo (del latín atomum, y éste del griego ἄτομον, sin partes)[1] es la unidad más pequeña de un elemento químico que mantiene su identidad o sus propiedades y que no es posible dividir mediante procesos químicos.

El concepto de átomo como bloque básico e indivisible que compone la materia del universo fue postulado por la escuela atomista en la Antigua Grecia. Sin embargo, su existencia no quedó demostrada hasta el siglo XIX. Con el desarrollo de la física nuclear en el siglo XX se comprobó que el átomo puede subdividirse en partículas más pequeñas.[2] [3]

Contenido [ocultar]
1 Estructura atómica
1.1 El núcleo atómico
1.2 Interacciones eléctricas entre protones y electrones
1.3 Nube electrónica
1.4 Dimensiones atómicas
2 Historia de la teoría atómica
3 Evolución del modelo atómico
3.1 Modelo de Dalton
3.2 Modelo de Thomson
3.2.1 Detalles del modelo atómico
3.3 Modelo de Rutherford
3.4 Modelo de Bohr
3.5 Modelo de Schrödinger
4 Referencias
5 Véase también
6 Enlaces externos

[editar] Estructura atómica
La teoría aceptada hoy es que el átomo se compone de un núcleo de carga positiva formado por protones y neutrones, en conjunto conocidos como nucleones, alrededor del cual se encuentra una nube de electrones de carga negativa.

[editar] El núcleo atómico
Artículo principal: Núcleo atómico
El núcleo del átomo se encuentra formado por nucleones, los cuales pueden ser de dos clases:

Protones: Partícula de carga eléctrica positiva igual a una carga elemental, y 1,67262 × 10–27 kg y una masa 1837 veces mayor que la del electrón.
Neutrones: Partículas carentes de carga eléctrica y una masa un poco mayor que la del protón (1,67493 × 10–27 kg).
El núcleo más sencillo es el del hidrógeno, formado únicamente por un protón. El núcleo del siguiente elemento en la tabla periódica, el helio, se encuentra formado por dos protones y dos neutrones. La cantidad de protones contenidas en el núcleo del átomo se conoce como número atómico, el cual se representa por la letra Z y se escribe en la parte inferior izquierda del símbolo químico. Es el que distingue a un elemento químico de otro. Según lo descrito anteriormente, el número atómico del hidrógeno es 1 (1H), y el del helio, 2 (2He).

La cantidad total de nucleones que contiene un átomo se conoce como número másico, representado por la letra A y escrito en la parte superior izquierda del símbolo químico. Para los ejemplos dados anteriormente, el número másico del hidrógeno es 1(1H), y el del helio, 4(4He).

Existen también átomos que tienen el mismo número atómico, pero diferente número másico, los cuales se conocen como isótopos. Por ejemplo, existen tres isótopos naturales del hidrógeno, el protio (1H), el deuterio (2H) y el tritio (3H). Todos poseen las mismas propiedades químicas del hidrógeno, y pueden ser diferenciados únicamente por ciertas propiedades físicas.

Otros términos menos utilizados relacionados con la estructura nuclear son los isótonos, que son átomos con el mismo número de neutrones. Los isóbaros son átomos que tienen el mismo número másico.

Debido a que los protones tienen cargas positivas se deberían repeler entre sí, sin embargo, el núcleo del átomo mantiene su cohesión debido a la existencia de otra fuerza de mayor magnitud, aunque de menor alcance conocida como la interacción nuclear fuerte.

[editar] Interacciones eléctricas entre protones y electrones
Antes del experimento de Rutherford la comunidad científica aceptaba el modelo atómico de Thomson, situación que varió después de la experiencia de Rutherford. Los modelos posteriores se basan en una estructura de los átomos con una masa central cargada positívamente rodeada de una nube de carga negativa.[4]

Este tipo de estructura del átomo llevó a Rutherford a proponer su modelo en que los electrones se moverían alrededor del núcleo en órbitas. Este modelo tiene una dificultad proveniente del hecho de que una partícula cargada acelerada, como sería necesario para mantenerse en órbita, radiaría radiación electromagnética, perdiendo energía. Las leyes de Newton, junto con la ecuaciones de Maxwell del electromagnetismo aplicadas al átomo de Rutherford llevan a que en un tiempo del orden de 10−10 s, toda la energía del átomo se habría radiado, con la consiguiente caída de los electrones sobre el núcleo.[5]

[editar] Nube electrónica
Artículo principal: Nube de electrones
Alrededor del núcleo se encuentran los electrones que son partículas elementales de carga negativa igual a una carga elemental y con una masa de 9,10 × 10–31 kg

La cantidad de electrones de un átomo en su estado basal es igual a la cantidad de protones que contiene en el núcleo, es decir, al número atómico, por lo que un átomo en estas condiciones tiene una carga eléctrica neta igual a 0.

A diferencia de los nucleones, un átomo puede perder o adquirir algunos de sus electrones sin modificar su identidad química, transformándose en un ion, una partícula con carga neta diferente de cero.

El concepto de que los electrones se encuentran en órbitas satelitales alrededor del núcleo se ha abandonado en favor de la concepción de una nube de electrones deslocalizados o difusos en el espacio, el cual representa mejor el comportamiento de los electrones descrito por la mecánica cuántica únicamente como funciones de densidad de probabilidad de encontrar un electrón en una región finita de espacio alrededor del núcleo.

[editar] Dimensiones atómicas
La mayor parte de la masa de un átomo se concentra en el núcleo, formado por los protones y los neutrones, ambos conocidos como nucleones, los cuales son 1836 y 1838 veces más pesados que el electrón respectivamente.

El tamaño o volumen exacto de un átomo es difícil de calcular, ya que las nubes de electrones no cuentan con bordes definidos, pero puede estimarse razonablemente en 1,0586 × 10–10 m, el doble del radio de Bohr para el átomo de hidrógeno. Si esto se compara con el tamaño de un protón, que es la única partícula que compone el núcleo del hidrógeno, que es aproximadamente 1 × 10–15 se ve que el núcleo de un átomo es cerca de 100.000 veces menor que el átomo mismo, y sin embargo, concentra prácticamente el 100% de su masa.

Para efectos de comparación, si un átomo tuviese el tamaño de un estadio, el núcleo sería del tamaño de una canica colocada en el centro, y los electrones, como partículas de polvo agitadas por el viento alrededor de los asientos.

[editar] Historia de la teoría atómica
El concepto de átomo existe desde la Antigua Grecia propuesto por los filósofos griegos Demócrito, Leucipo y Epicuro, sin embargo, no se generó el concepto por medio de la experimentación sino como una necesidad filosófica que explicara la realidad, ya que, como proponían estos pensadores, la materia no podía dividirse indefinidamente, por lo que debía existir una unidad o bloque indivisible e indestructible que al combinarse de diferentes formas creara todos los cuerpos macroscópicos que nos rodean.[6] El siguiente avance significativo se realizó hasta en 1773 el químico francés Antoine-Laurent de Lavoisier postuló su enunciado: "La materia no se crea ni se destruye, simplemente se transforma."; demostrado más tarde por los experimentos del químico inglés John Dalton quien en 1804, luego de medir la masa de los reactivos y productos de una reacción, y concluyó que las sustancias están compuestas de átomos esféricos idénticos para cada elemento, pero diferentes de un elemento a otro.[7]

Luego en 1811 Amedeo Avogadro, físico italiano, postuló que a una temperatura, presión y volumen dados, un gas contiene siempre el mismo número de partículas, sean átomos o moléculas, independientemente de la naturaleza del gas, haciendo al mismo tiempo la hipótesis de que los gases son moléculas poliatómicas con lo que se comenzó a distinguir entre átomos y moléculas.[8]

El químico ruso Dmítri Ivánovich Mendeléyev creó en 1869 una clasificación de los elementos químicos en orden creciente de su masa atómica, remarcando que existía una periodicidad en las propiedades químicas. Este trabajo fue el precursor de la tabla periódica de los elementos como la conocemos actualmente.[9]

La visión moderna de su estructura interna tuvo que esperar hasta el experimento de Rutherford en 1911 y el modelo atómico de Bohr. Posteriores descubrimientos científicos, como la teoría cuántica, y avances tecnológicos, como el microscopio electrónico, han permitido conocer con mayor detalle las propiedades físicas y químicas de los átomos.[10]

[editar] Evolución del modelo atómico

Los elementos básicos de la materia son tres.
Cuadro general de las partículas, quarks y leptones.
Diferencia entre los bariones y los mesones.
Diferencia entre fermiones y bosones.
Tamaño relativo de las diferentes partículas atómicas.La concepción del átomo que se ha tenido a lo largo de la historia ha variado de acuerdo a los descubrimientos realizados en el campo de la física y la química. A continuación se hará una exposición de los modelos atómicos propuestos por los científicos de diferentes épocas. Algunos de ellos son completamente obsoletos para explicar los fenómenos observados actualmente, pero se incluyen a manera de reseña histórica.

[editar] Modelo de Dalton
Artículo principal: Modelo atómico de John Dalton
Fue el primer modelo atómico con bases científicas, fue formulado en 1808 por John Dalton, quien imaginaba a los átomos como diminutas esferas.[11] Este primer modelo atómico postulaba:

La materia está formada por partículas muy pequeñas llamadas átomos, que son indivisibles y no se pueden destruir.
Los átomos de un mismo elemento son iguales entre sí, tienen su propio peso y cualidades propias. Los átomos de los diferentes elementos tienen pesos diferentes.
Los átomos permanecen sin división, aun cuando se combinen en las reacciones químicas.
Los átomos, al combinarse para formar compuestos guardan relaciones simples.
Los átomos de elementos diferentes se pueden combinar en proporciones distintas y formar más de un compuesto.
Los compuestos químicos se forman al unirse átomos de dos o más elementos distintos.
Sin embargo desapareció ante el modelo de Thomson ya que no explica los rayos catódicos, la radioactividad ni la presencia de los electrones (e-) o protones(p+).

[editar] Modelo de Thomson

Modelo atómico moderno
Funciones de onda de los primeros orbitales atómicos
Modelo atómico de ThomsonArtículo principal: Modelo atómico de Thomson
Luego del descubrimiento del electrón en 1897 por Joseph John Thomson, se determinó que la materia se componía de dos partes, una negativa y una positiva. La parte negativa estaba constituida por electrones, los cuales se encontraban según este modelo inmersos en una masa de carga positiva a manera de pasas en un pastel (de la analogía del inglés plum-pudding model) o uvas en gelatina. Posteriormente Jean Perrin propuso un modelo modificado a partir del de Thompson donde las "pasas" (electrones) se situaban en la parte exterior del "pastel" (la carga positiva).




[editar] Detalles del modelo atómico
Para explicar la formación de iones, positivos y negativos, y la presencia de los electrones dentro de la estructura atómica, Thomson ideó un átomo parecido a un pastel de frutas. Una nube positiva que contenía las pequeñas partículas negativas (los electrones) suspendidos en ella. El número de cargas negativas era el adecuado para neutralizar la carga positiva. En el caso de que el átomo perdiera un electrón, la estructura quedaría positiva; y si ganaba, la carga final sería negativa. De esta forma, explicaba la formación de iones; pero dejó sin explicación la existencia de las otras radiaciones.

[editar] Modelo de Rutherford

Modelo atómico de RutherfordArtículo principal: Modelo atómico de Rutherford
Este modelo fue desarrollado por el físico Ernest Rutherford a partir de los resultados obtenidos en lo que hoy se conoce como el experimento de Rutherford en 1911. Representa un avance sobre el modelo de Thomson, ya que mantiene que el átomo se compone de una parte positiva y una negativa, sin embargo, a diferencia del anterior, postula que la parte positiva se concentra en un núcleo, el cual también contiene virtualmente toda la masa del átomo, mientras que los electrones se ubican en una corteza orbitando al núcleo en órbitas circulares o elípticas con un espacio vacío entre ellos. A pesar de ser un modelo obsoleto, es la percepción más común del átomo del público no científico.

Rutherford predijo la existencia del neutrón en el año 1920, por esa razón en el modelo anterior (Thomson), no se habla de éste.

Por desgracia, el modelo atómico de Rutherford presentaba varias incongruencias:

Contradecía las leyes del electromagnetismo de James Clerk Maxwell, las cuales estaban muy comprobadas mediante datos experimentales. Según las leyes de Maxwell, una carga eléctrica en movimiento (en este caso el electrón) debería emitir energía constantemente en forma de radiación y llegaría un momento en que el electrón caería sobre el núcleo y la materia se destruiría. Todo ocurriría muy brevemente.
No explicaba los espectros atómicos.
[editar] Modelo de Bohr

Modelo atómico de BohrArtículo principal: Modelo atómico de Bohr
Este modelo es estrictamente un modelo del átomo de hidrógeno tomando como punto de partida el modelo de Rutherford, Niels Bohr trata de incorporar los fenómenos de absorción y emisión de los gases, así como la nueva teoría de la cuantización de la energía desarrollada por Max Planck y el fenómeno del efecto fotoeléctrico observado por Albert Einstein.

“El átomo es un pequeño sistema solar con un núcleo en el centro y electrones moviéndose alrededor del núcleo en órbitas bien definidas.” Las órbitas están cuantizadas (los e- pueden estar solo en ciertas órbitas)

Cada órbita tiene una energía asociada. La más externa es la de mayor energía.
Los electrones no radian energía (luz) mientras permanezcan en órbitas estables.
Los electrones pueden saltar de una a otra órbita. Si lo hace desde una de menor energía a una de mayor energía absorbe un cuanto de energía (una cantidad) igual a la diferencia de energía asociada a cada órbita. Si pasa de una de mayor a una de menor, pierde energía en forma de radiación (luz).
El mayor éxito de Bohr fue dar la explicación al espectro de emisión del hidrógeno. Pero solo la luz de este elemento. Proporciona una base para el carácter cuántico de la luz, el fotón es emitido cuando un electrón cae de una órbita a otra, siendo un pulso de energía radiada.

Bohr no puede explicar la existencia de órbitas estables y para la condición de cuantización.

Bohr encontró que el momento angular del electrón es h/2π por un método que no puede justificar.

[editar] Modelo de Schrödinger

Densidad de probabilidad de ubicación de un electrón para los primeros niveles de energía.Artículo principal: Modelo atómico de Schrödinger
Después de que Louis-Victor de Broglie propuso la naturaleza ondulatoria de la materia en 1924, la cual fue generalizada por Erwin Schrödinger en 1926, se actualizó nuevamente el modelo del átomo.

En el modelo de Schrödinger se abandona la concepción de los electrones como esferas diminutas con carga que giran en torno al núcleo, que es una extrapolación de la experiencia a nivel macroscópico hacia las diminutas dimensiones del átomo. En vez de esto, Schrödinger describe a los electrones por medio de una función de onda, el cuadrado de la cual representa la probabilidad de presencia en una región delimitada del espacio. Esta zona de probabilidad se conoce como orbital. La gráfica siguiente muestra los orbitales para los primeros niveles de energía disponibles en el átomo de hidrógeno.


[editar] Referencias
1.↑ «Átomo», en Diccionario de la Lengua Española (22ª ed.). Real Academia Española (2001). Consultado el 20 de julio de 2009.
2.↑ Haubold, Hans; Mathai, A. M. (1998). «Microcosmos: From Leucippus to Yukawa». Structure of the Universe. Common Sense Science. Consultado el 17-01-2008.
3.↑ Harrison (2003:123–139).
4.↑ Antonio Rañada(1990), Dinámica Clásica. Madrid, Alianza Editorial, S. A. 84-206-8133-4
5.↑ B.H. Bransden and C.J. Joachain (1992), Physics of Atomos and Molecules. Harlow-Essex-England, Longman Group Limited. 0-582-44401-2
6.↑ presocraticos/Atomistas/atomis.html Filósofos Presocráticos: Atomistas, Leucipo y Demócrito
7.↑ Protagonistas de la revolución:Lavoisier, A.L.
8.↑ Amedeo Avogadro (en italiano)
9.↑ Elements and Atoms: Chapter 12: Mendeleev's First Periodic Table (en inglés)
10.↑ Experimento de Rutherford
11.↑ Rincón Arce, Alvaro (1983) ABC de Química Primer Curso, Editorial Herrero, México, ISBN: 968-420-294-6.
Cronología del modelo atómico (en inglés).
Sokolovsky, Silvia (2002). «El Átomo»..
Bricks of the Universe: the Building Blocks of Matter (material divulgativo del CERN).
[editar] Véase también
Molécula
Tabla periódica de los elementos
Modelo estándar de física de partículas
Fisión y fusión nuclear
Acelerador de partículas
Medicina nuclear
Arma nuclear.FUENTE:WILKIPEDIA.COM

domingo, 15 de agosto de 2010

le verbe "être") et le corps.

LEÇON 2
El verbo "ser" (le verbe "être")




El verbo "être" es el equivalente francés al verbo castellano "ser" y estar al igual que éste, desempeña un papel fundamental:


Yo soy / estoy Je suis
Tu eres / estás Tu es
El / ella es / está Il / elle est
Nosotros somos / estamos Nous sommes
Vosotros sois / estáis Vous êtes
Ellos son / están Ils / elles sont



El pasado imperfecto de este verbo es:


Yo era / estaba J' étais
Tu eras / estabas Tu étais
El / ella era / estaba Il / elle était
Nosotros éramos / estábamos Nous étions
Vosotros erais / estabais Vous étiez
Ellos eran / estaban Ils / elles étaient



El verbo "être" se utiliza para construir las oraciones atributivas:


Je suis grand Yo soy alto
Elle était bonne Ella era buena
Nous sommes forts Nosotros somos fuertes



También se utiliza como verbo auxiliar para construir los tiempos compuestos de los verbos de movimiento:


Je suis allé Yo he ido
Nous sommes arrivés(ées) Nosotros hemos llegado
Ils sont venus Ellos han venido





VOCABULARIO
le corps


Cuerpo Corps (m) Pierna Jambe (f)
Cabeza Tête (f) Rodilla Genou (m)genoux(PL)
Cuello Cou (m) Pie Pied (m)
Hombro Épaule (f) Uña Ongle (m)
Brazo Bras (m) Músculo Muscle (m)
Codo Coude (m) Hueso Os (m)
Mano Main (f) Piel Peau (f)
Dedo Doigt (m) Pelo Cheveu (m)Cheveux(pl)
Pecho Poitrine (f) Espalda Dos (m)
Barriga Ventre (m)

expresar sentimientos en frances

Les joies et les peines (Las alegrías y las penas)
El segundo apartado de vocabulario de este tema lo vamos a dedicar a aprender un poco más de vocabulario en lo que se refiere a las alegrías o a las penas.



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3.1. Les émotions (Las emociones)


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3.1.1. Rire (Reír)
Français Espagnol
Rire Reír
Le rire La risa
Éclater de rire Partirse de risa
Rire aux éclats Reírse a carcajadas
Mourir de rire Morirse de risa
Éprouver de la joie Sentir alegría
Réjouir Alegrar
Se réjouir Alegrarse
Être gai(e) Estar alegre
Être / Se sentir heureux / heureuse Estar / Sentirse feliz
Le bonheur La felicidad



Rire 1



Veamos algunos ejemplos:

Caroline éclate de rire avec les blagues d'Alex (Caroline se parte de risa con los chistes de Alex)

Robert et Marie se réjouissent parce que leurs enfants sont très amis (Robert y Marie se alegran porque sus hijos son muy amigos)

Bruno et Marie sont heureux (Bruno y Marie son felices)

Alex aime rire (A Alex le gusta reír)



Rire 2




Realiza la actividad 5 del estudio de sonido

Escucha los diálogos siguientes. En el segundo diálogo aparece un micrófono sobre la foto de uno de los personajes. Esto quiere decir que te tienes que poner en su papel y leer su texto cuando le toque su turno.

A continuación está el texto de los diálogos.

Claire - Charles est très farceur : il aime beaucoup raconter des blagues.
Vincent - Oui, je le connais.
Claire - L’autre jour, il a raconté une histoire si drôle que tout le monde a éclaté de rire.
Vincent - Tu peux me la raconter ?
Claire - Bien sûr, écoute…




Le rire 1



Le rire 2 : tu es Claire




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3.1.2. Pleurer (Llorar)
Français Espagnol
Pleurer Llorar
Les larmes Las lágrimas
Fondre en larmes Deshacerse en lágrimas
Pleurer à chaudes larmes Llorar a lágrima viva
Éprouver de la tristesse Sentir tristeza
Avoir du chagrin Estar apenado
Attrister Entristecer
Chagriner Apenar
Être triste Estar triste
Être / Se sentir malheureux / malheureuse Ser / Sentirse desgraciado
Le malheur La infelicidad



Pleurer 1



Alex pleurait à chaudes larmes s' il tombait par terre quand il était petit (Alex lloraba a lágrima viva si se caía al suelo cuando era pequeño)

Caroline éprouve de la tristesse quand son cousin Alex pleure (Caroline siente tristeza cuando su primo Alex llora)

Le malheur est le contraire du bonheur (La infelicidad es lo contrario de la felicidad)



Pleurer 2




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3.2. Exprimer un sentiment (Expresar un sentimiento)
Para expresar sentimientos pour quelqu'un (por alguien) utilizaremos los verbos "éprouver" (sentir) y "avoir" (tener):

Éprouver / Avoir (Sentir) de l'amitié (amistad) pour quelqu'un (por alguien)
de la sympathie (simpatía)
de l'affection (afecto)
de la tendresse (ternura)
de l'amour (amor)
de la haine (odio)



Exprimer un sentiment 1

Veamos ahora unos ejemplos:

J'éprouve de l'amitié pour toi (Yo siento amistad por ti)

J'ai de la haine pour les choux-fleurs (Odio las coliflores)

Tu éprouves de la tendresse pour les bébés (Sientes ternura por los bebés)

Exprimer un sentiment 2




Realiza la actividad 7 del estudio de sonido

Claro que también se puede dar el caso de que alguien nos sea indiferente, veamos cómo se dice:

Français Espagnol
L'indifférence La indiferencia
Être indifférent à Ser indiferente a



Exprimer un sentiment 3

L'indifférence peut causer du malheur (La indiferencia puede causar infelicidad)

Tu es indifférent à la politique (La política te es indiferente)

Ça m'est indifférent (Me es indiferente)

Exprimer un sentiment 4




Realiza la actividad 8 del estudio de sonido





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3.3. La mort (La muerte)
Français Espagnol
Mourir Morir
Perdre quelqu'un Perder a alguien
Être en deuil Estar de duelo
Être orphelin(e) Ser huérfano/a
Être veuf / veuve Ser viudo / viuda
Avoir du chagrin Estar apenado
Enterrer Enterrar
Incinérer Incinerar
Une enterrement Un entierro
Une incinération Una incineración
Cimetière Cementerio
Tombe Tumba
Gerbe Ramo
Couronne Corona



La mort 1



Mourir est aussi naturel que vivre (Morir es tan natural como vivir)

Perdre quelqu'un est très difficile (Perder a alguien es muy difícil)

Elle est veuve parce que son mari est mort (Ella es viuda porque su marido ha muerto)

Il a visité la tombe de son père (Él ha visitado la tumba de su padre)



La mort 2




Realiza la actividad 9 del estudio de sonido

contar anecdotas 2

Anécdotas del asedio francés a Cádiz


INFORMANTES Y RECOPILADORES VARIOS

Información extraída de la página www.guardiasalineraisleña.com (San Fernando, Cádiz) con autorización de su junta directiva
TORTILLA A LA FRANCESA

Debido a la falta de alimentos sufridos por la población isleña durante el asedio francés, se dieron multitud de casos en los que el ingenio supo sobreponerse a la carencia que la guerra provocaba.

Uno de estos ejemplos culinarios fue la invención de lo que se vendría a conocer posteriormente como tortilla a la francesa; al parecer algunos isleños que habitaban junto al actual Puerto de Gallineras (su nombre proviene de la presencia histórica de gallineros en la zona), ante la falta de patatas decidieron no privarse de uno de sus platos favoritos: la tortilla española (con patatas) elaborando la misma sin añadirle ni rastro de ellas, es decir solo con huevos.

Desde entonces fue conocida por la población como "la tortilla de cuando los fraceses", siendo muy elaborada posteriormente por las familias isleñas cuando al mercado no llegaba suficiente genero de patatas. Teniendo siempre las dos opciones Francesa/Española.


EL RETO DE LOS CAZADORES SALINEROS

Cuenta la historia que en la presentacion que hizo Sanchez de la Campa a las autoridades militares locales ofreciendo la idea de usar salineros en tareas de vigilancia y reconocimiento; un alto cargo le hizo la siguiente puntualizacion "¿cree usted que personas que llevan toda su vida empuñando herramientas sabran ahora empuñar y disparar un mosquete?". A lo que Sanchez de la Campa contestó retando a dos de sus mejores tiradores contra dos de sus salineros, uno de ellos mas concretamente familiar suyo, poniendo como única condicion que las armas las llevara cada contendiente y que se hiciese una prueba de blanco en movimiento; quedando citados el dia siguiente en una de las salinas propiedad del mencionado.

LLegado el dia se presentó este mandatario con dos fusileros equipados con mosquetes: la prueba fue la siguiente: se debía de alcalzar un sombrero atado a una estaca de 3 m de altura por una larga cuerda que era agitada por el viento de levante a una relativa distancia teniendo cada tirador la opcion de dos disparos. Siendo el resultado el siguiente: los fusileros obtuvieron dos blancos en sus 4 tiradas y los salineros hicieron pleno en las suyas obteniendo 4 blancos de 4 tiros.

El mandatario herido en su orgullo comento que no sería lo mismo el movimiento de un francés y que sería complicado acertarle, comentando de la Campa que más se movían los patos en vuelo y bien que daba cuenta de ellos en su cazuela.


EL COCHERO Y EL CERRO

Cuenta la historia lo siguiente:

Necesitada la Isla de León de muy diferentes sevicios a causa de las incomodidades sufridas por tan gran cantidad de tropas en la Villa, un médico Gaditano fue solicitado por una familia isleña, residentes cerca del denominado Cerro de los Mártires.

Como medio de transporte para dirigirse a la Isla de León, utilizó una de las calesas que normalmente hacian este trayecto. Cuando llegó a su destino en una de la huertas que rodean el cerro isleño, se sorprendió grandemente al preguntar al cochero por el precio del trayecto que consideraba abusivo. A lo que el conductor le replicó con gracejo:

"No se sulfure usted tanto Señor doctor, es la tarifa habitual que se cobra por el trayecto desde la ciudad de Cádiz hasta la frontera con Francia".


EL ARTILLERO MONSIEUR SENARMONT

Se cuenta de Monsieur Senarmont que fue uno de los jefes de la artilleria que cañoneo el recinto de la Isla de Leon.

Por lo visto recorria a caballo todas las baterias del despliegue frances, y en una denominada "Villat", que era la mas avanzada a La Isla contando con siete cañones, habia de probar un afuste de nueva invencion en compañia de varios oficiales de alta graduacion; para ello ordeno a dicha bateria abriese fuego contra la Isla de Leon.

Sus subordinados le advirtieron del peligro que supondria una posible contestacion del fuego por parte de las baterias españolas.

Muy orgulloso, se quito el sombrero y dijo a sus hombres que no se alarmasen tanto; que el si hacia falta recibiria las bombas españolas.

Efectivamente, los artilleros de La Isla, iniciaron un fuego sosegado pero certero, llegando a alcanzar a Senarmont de pleno en la cabeza.

De el dijeron sus soldados parodiandolo: ¡murio ese hombre, orgullo de hombre!


LOS INGLESES Y EL VIENTO DE LEVANTE

En la construccion de una de las baterias del cerro de los martires, se suscito una discusion entre los ingenieros ingleses y los isleños.

Proponian los ingleses construir la bateria con un parapeto de fanginas alrededor de un foso, a lo que replicaban los isleños que dicho foso quedaria cegado por la arena del parapeto en cuanto soplase el viento de levante; proponian los isleños construir los parapetos con pitas que tanto abundaban en las vallas, y que esta planta amortiguaria el efecto del levante en la arena.

Respondieron los ingenieros ingleses, que se necesitaria un huracan para llenar el foso de arena, y que por lo que a ellos respecta, no conocian viento alguno capaz de tal proeza, por lo que procedieron a construirlo con sus tecnicas.

Poco tiempo despues, soplo un fuerte levante durante 6 dias, cegando el foso, teniendo que recurrir los ingleses a la construccion del parapeto tal como indicaban los isleños.


LOS ARTILLEROS ESPAÑOLES

Se cuenta que durante las negociaciones que existian antes de la rendicion, conducia un oficial español a uno frances hacia el interior de nuestras posiciones; como era constumbre el Frances que venia a negociar llevaba los ojos vendados.

Durante el camino de entrada los oficiales iban hablando sobre el trascurso de la guerra y de las diferentes acciones, dijo el frances: "ustedes han tenido la ventaja de la excelente artilleria inglesa que tan buenos servicios les ha prestado".

La casualidad quiso que estos comentarios se hicieran cerca de una posicion donde descansaban los artilleron que la habian servido; eran soldados medio desnudos tostados por los rayos del sol y con las ropas hechas jirones por la polvora.

El oficial español no perdio oportunidad, le quito subitamente la venda de los ojos al frances y le dijo: "ahi estan los artilleros ingleses de los que hablais", señalando a nuestros valientes.

El frances se sorprendio y expreso: "el general Dupont y todo el ejercito estabamos equivocados. Estas gentes por su figura y os puedo asegurar que tambien por sus obras, parecen los mismos compañeros de Vulcano que el infierno hubiera abortado aqui para nuestra ruina".


LOS VIEJOS VERDES

Fueron los "viejos verdes" tropas muy valoradas en la Isla de Leon por su procedencia marinera. Se integraron en el Regimiento España El Martir.

Estos hombres, 400 mas concretamente, pertenecieron a la escuadra de Mazarredo en 1797, navegando por America y participando en multitud de batallas como Trafalgar, demostrando su buen hacer. Prestaron servicio en las inmediaciones del Puente Zuazo.

El sobrenombre de "los viejos verdes" tiene la siguiente explicacion: de paño verde eran sus uniformes, que se hicieron muy conocidos en la Isla de Leon y debido a su antiguedad militar se les coloco el apodo de viejos. Esta unidad se gano el cariño y la admiracion del pueblo isleño destacando en acciones como la del 26 de Julio de 1811.


EL WHISKY DE LOS INGLESES

Encargada a las fuerzas inglesas de la defensa del sector del Cerro de los Mártires, instalaron sus oficiales una especie de pequeñas cantinas donde la tropa se pudiese evadir de sus obligaciones diarias con la defensa isleña, sirviendo de esparcimiento en los pocos momentos que los franceses les dejaban libres.

Al parecer la bebida que más se consumía por parte del personal inglés era el whisky, que traían en abundancia en sus barcos y que recibían asiduamente a través del cercano Puerto de Cádiz.

Tenía esta bebida tanto éxito entre los ingleses, que muchos soldados españoles se interesaron en catar aquella bebida tan diferente al vino de la zona. Produciendose intercambios de diferentes bebidas entre las tropas acantonadas en La Isla.

Aquella bebida fue conocida por los isleños como güisqui, dicha palabra fue dejenerando y evolucionando hasta obtener el vocablo "GUICHY" relancionando las pequeñas tascas inglesas con esa bebida, de ahí que en nuestros dias y en la Ciudad de San Fernando, aún se conozcan las pequeñas tascas por el nombre de GUICHY.

el futuro simple en frances.

El futuro del indicativo




El futuro del indicativo en francés equivale al correspondiente en castellano. Esta forma se utiliza para expresar una acción que se va a desarrollar en el futuro.



En futuro del indicativo se forma con el infinitivo del verbo seguido de las siguientes terminaciones:


Je + ai
Tu + as
Il / elle + a
Nous + ons
Vous + ez
Ils / elles + ont



Veamos algunos ejemplos:


Je mangerai écouterai finirai
Tu mangeras écouteras finiras
Il / elle mangera écoutera finira
Nous mangerons écouterons finirons
Vous mengerez écouterez finirez
Ils / elles mangeront écouteront finiront



Algunos verbos forman su futuro de manera irregular:


Infinitivo Aller (ir) Faire (hacer) Venir (venir) Voir (ver)
Je/j' irai ferai viendrai verrai
Tu iras feras viendras verras
Il / elle ira fera viendra verra
Nous irons ferons viendrons verrons
Vous irez ferez viendrez verrez
Ils / elles iront feront viendront verront





VOCABULARIO
les fruits


Naranja Orange (f) Tomate Tomate (f)
Pera Poire (f) Lechuga Laitue (f)
Plátano Banane (f) Pepino Concombre (m)
Manzana Pomme (f) Remolacha Betterave (f)
Limón Citron (m) Pimiento Piment (m)
Sandia Pastéque(F) Zanahoria Carotte (f)
Melón Melon (m) Perejil Persil (m)
Melocotón Pêche (f) Calabaza Courge (f)
Albaricoque Abricot (m) Uva Raisin (f)
Fresa Fraise (f) Dátil Datte (f)
Patata Pomme de terre (f)

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Ejercicios
Pronunciación
Siguiente Lección

el imperativo en frances.

El imperativo




En francés se utiliza la forma imperativa con la 2ª persona del singular, y con la 1ª y 2ª persona del plural.



Para ver como se forma la forma imperativa, vamos a distinguir si el verbo pertenece al primer grupo (infinitivos terminados en "-er"), o pertenece a otro grupo.



En los verbos del 1º grupo, la forma imperativa coincide con la forma del presente del indicativo, con la excepción de la 2ª persona del singular que en el imperativo no lleva terminación "-s".


Presente indicativo Forma imperativa
Tu écoutes écoute
Nous écoutons écoutons
Vous écoutez écoutez



En verbos de otros grupos, la forma imperativa coincide en todos los casos con el presente del indicativo:


Presente indicativo Forma imperativa
Tu cours cours
Nous courons courons
Vous courez courez



Algunos verbos presentan lagunas particuliaridades en la formación de la forma imperativas:


Avoir Être Aller
Tu aie sois va
Nous ayons soyons allons
Vous ayez soyez allez





VOCABULARIO
les loisirs


Jugar Jouer Pelear Combattre
Correr Courir Ayudar Aider
Saltar Sauter Coincidir Coïncider
Reír Rire Opinar Opiner
Llorar Pleurer Discrepar Différer
Sonreír Sourire Criticar Critiquer
Gritar Crier Celebrar Célébrer
Abrazar Embrasser Agradecer Remercier
Preguntar Demander Alegrarse Se réjouir
Contestar Répondre Entristecerse Devenir triste
Saludar Saluer Despedirse Dire adieu
Discutir Discuter

Adjetivos posesivos y mas en frances

Un solo poseedor: mon, ton, son/ma, ta, sa / mes, tes, ses -Varios poseedores: notre, votre, leur / nos, vos, leurs Pronombres=--CD: me, te, se,-le, la, l'-, nous, vous, les, *En--CI: me, te, lui, nous, vous, leur--CCL: y *Passé composé: (suj.+aux.+part. passé) / V.pronominales: natre(né)/ entrer(entré)/ arriver(arrivé)/ venir(venir)/ monter(monté)/ passer(passé)/retourner(retourné)/ descendre(descendre)/ tomber(tombé)/ sortir(sorti)/ partir(parti)/ aller(allé)/ mourir(mort)-Excepción:- Elle est montée. Participios de pasado: Avoir(en)/ boire(bu)/ conduire(conduit)/ Connaître(connu)/ croire(cru)/ dire(dit)/ devoir(dû)/ ètre(été)/ écrire(écrit)/ faire(fait)/ falloir(fallu)/ lire(lu)/ mettre(mis)/ ouvrir(ouvent)/ pouvoir(pu)/ predre(perdu)/ prendre(pris)/ rire(ri)/ resevoir(reÇu)/ répondre(répondu)/ savoir(su)/ suivre(suivi)/ taire(tu)/ tenir(tenu)/ vivre(véau)/ voir(vu)/ vouloir(voulu) Vervos: *Presen t: e/ es/ e/ ons/ ez/ ent *Imperfect: ais/ ais/ ait/ ions/ iez/ aient *Futuro:erai/ -eras/ -era/ -erons/ -erez/ -eront *Condicional: erais/ -erait/ -erions/ -eriez/ -eraient *Gerundio; en+1ª pers.plural+ -ant *Cond. comp.: Avoir o être(cond) + ind.*pluscuamperfecto: avoir (imperfect) + ind.(fini) * Hipótesis:1ª Si+present (j´étudie).+ present/ futuro(je réussirai) 2ª S i+imperfecto ind.(j' étudais)+ conditional(je reussirais) 3ª S i+pluscuamperfect(j' avais étudié)+ cond. comp.(j' aurais réussi) *Pronoms relativos: Qui, que, OÙ(donde)

Pronombres relativos en frances.

Gramática Francesa

Pronombres relativos

En Francés los pronombres relativos se utilizan para referirse a una persona, animal o cosa que se ha mencionado previamente, evitando así su repetición.
Los pronombre relativos son invariables en género y número.

Sujeto: qui. Ej.: la personne qui est venue
Objeto directo: que. Ej.: Prends le livre que je te donne
Complemento de lugar: Où. Ej.: Voilà la maison où j'ai vécu
Complemento del nombre: Dont. Ej.:Le garçon dont je te parle
Formas compuestas: Lequel (laquelle, lesquels, lesquelles), Auquel (à laquelle, auxquels, auxquelles) Duquel (de laquelle, desquels, desquelles) Par lequel (par laquelle, par lesquels, par lesquelles). Estos pronombres relativos también pueden ir precedidos por preposiciones: Sur, dans, avec... Ej.: C'est un pays dans lequel j'ai beaucoup voyagé
Los pronombres relativos en Francés pueden ir acompañados de preposiciones: À qui, avec qui, de qui........Ej.: C'est la femme avec qui je voudrais me marier

Responder a este tema

el comparativo y el superlativo EN FRANCES

Capítulo 9: Gramática: el comparativo y el superlativo
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•Productos que vio en TV Super 50% off,Te chino,le patch Livariz,feminelle,meso-oral, cre-c
www.supertvofertas.comEnlaces patrocinadosEl comparativo de superioridad o inferioridad se forma anteponiendo al adjetivo los adverbios: plus, más; o moins, menos.

El superlativo se forma con le/la plus, el/la más, o le/la moins, el/la menos, y para el plural con les plus / les moins, los/las más, los/las menos.

Il a le vélo le plus rapide - tiene la bici más rápida

Il est le moins gentil - es el menos amable

Elle est la plus intelligente - es la más inteligente

Ils sont les plus petits - son los más pequeños

A continuación vemos las formas irregulares:

bon - bueno
meilleur - mejor
le meilleur - el mejor

mauvais - malo
pire - peor
le pire - el peor


La comparación.- Para indicar la comparación se utiliza la partícula que (que):

La voiture est plus rapide que le vélo - El coche es más rápido que la bici

Aller à pied est moins rapide qu'aller en vélo - Ir a pie es menos rápido que en bici

El comparativo de igualdad se forma con aussi...que, tan...como:

Julie est aussi grande que Céline - Julie es tan alta como Céline

LA NEGACION EN FRANCES.

LA NÉGATION / LA NEGACIÓN------



FRANCÉS
ESPAÑOL

ne...personne
nadie

ne...jamais
nunca

ne...rien
nada

ne...nulle part
en ninguna parte

ne...guère
no...apenas, no mucho

ne...aucun
Ninguno

ne...plus
ya no

ne...que más que, sólo, únicamente
ne...pas
(négation simple)




La negación en francés se forma con las partículas ne...pas (no). La partícula ne va delante del verbo, y la partícula pas detrás. Si el verbo empieza por vocal, la partícula ne se apostrofa ( n' ).

Elle ne travaille pas les dimanches > (Ella) no trabaja los domingos.

Il n' écoute pas les disques > (Él) no escucha los discos.



Si detrás del verbo hay un artículo indefinido ( un, une, des ), al producirse la negación, estos artículos cambian a de , excepto con el verbo être (única excepción a esta regla).

Il connaît un bon médecin > Il ne connaît pas de bon médecin



Excepción verbo être : Nous sommes des étudiants > nous ne sommes pas des étudiants



Si el verbo resulta ser compuesto (passé composé, futuro continuo...), el segúndo término de la negación va detrás del auxiliar, en el caso del passé composé, o entre los dos verbos, en el caso del futuro compuesto:

Je ne suis pas allé au cinéma > no he ido al cine.

Je ne vais pas aller chez le médecin > no voy a ir al médico.

Les verbes: los verboS.

Capítulo 9:
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Azurlingua.com/Bonjour-de-France
Les verbes: los verbos

les groupes verbaux
los grupos verbales




En francés hay tres grupos de verbos

primer grupo: los verbos terminados en -er
segundo grupo:os verbos terminados en-ir
tercer grupo:está constituido por los verbos irregulares terminados en -oir,-ir y -re

El tiempo verbal que se utiliza para hablar de acciones del presente se llama prèsent de l'indicatif

Para conjugar un verbo del primer grupo como por ejemplo:parler:hablar,regarder:mirar, écouter:escuchar,etc

Tomamos el radical(parl-, regard-,écout-) y le agregamos las terminaciones e, es e,ons,ez,ent.

Ej

je parle le français
tu écoutes la radio
il regarde la télé
nous téléphonons
vous préparez un sandwich
ils jouent au tennis

Terminaciones de los verbos regulares de primer grupo

je.........................e
tu...........................es
il/elle/on..............................e
nous.........................ons
vous.........................ez
ils/elles..................................ent

Atención: el único verbo terminado en -er y que es irregular es el verbo ALLER:ir

ej je vais
tu vas
il va
nous allons
vous allez
ils vont

•Top Model - Casting Buscamos Modelos y Talento Colinas Mall - Santiago, R.D.
www.topmodeldr.comEnlaces patrocinadosLos verbos terminados en -ir(segundo grupo

ej: finir:terminar

finir:ffin es el radical,ir: es la terminacion

para conjugar los verbos del segundo grupo tomamos el radical y le agregamos las terminaciones siguientes:

je..................is
tu..................is
il/elle/on...........it
nous..........issons
vous..........issez
ils/elles-............issent

Ej: je finis mon travail:termino mi tarea

Elle applaudit les acteurs:ella aplaude a los actores

Los verbos irregulares

Être avoir
je suis étudiant j'ai quatorze ans tengo 14 años
tu es française tu as une moto tenes una moto
il/elle/on est architecte il/elle/on a des copains sympas tiene compañeros simpaticos
nous sommes argentins nous avons un bel appartement tenemos un bello departamento
vous êtes dans la classe vous avez un dictionnaire?tiene un diccionario
ils/elles sont à Paris ils/elles ont trois enfants tienen tres hijos

soy estudiante
sos francesa
es arquitecta
somos argentinos
usted/des esta(an) en la clase
ellos ellas estan en paris
algunos verbos irregulares útiles




Aclaracion: cuando hablamos del vous este puede hacer referencia a un nous
Es decir que se pude estar hablando hacia un "nosotros".por ejemplo:

vous voulez quelque chose pour manger? Quiere algo de comer? O puede ser tambien :quieren algo para comer? Responderia un "nosotros" en este caso.



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